Napnaptk Comté Trouble à l'ordre public Coupable

Napnaptk était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Troublé par la présence de la belle Lhise (et dans une moindre mesure par le cheval du vengeur masqué, c'est pas tout les jours qu'un canasson entre dans son tribunal!) le juge Cardinal reste un moment muet. Quelques secondes plus tard, remarquant que le silence reignait dans la salle -chose inhabituelle- et que les regards de l'assemblée étaient braqués sur lui, il sort de sa torpeur et bafouille -pour dire quelque chose- "il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville".
Le silence s'installe à nouveau dans la salle.
Le juge reprend: "Les faits qui vous sont reprochés sont graves. Mais je dois avouer que vous frasques m'ont quelque peu diverti. Pourtant le justice bourguignonne ne saurait tolérer qu'on se moque d'elle impunément, c'est pourquoi elle vous condamne à payer une amende de 25 écus. Ah et aussi, je vous saurai gré de demander à votre ami masqué de bien vouloir ramasser les excréments dont nous a gratifié sa monture. Non seulement l'odeur est plus que douteuse, mais de plus la couleur ne se marie pas avec les rideaux."
Le prévenu a été condamné à une amende de 25 écus.

Acte d'accusation
Napnaptk est accusé de trouble lors de plusieurs audiences à la Cours de Justice de Bourgogne, durant les procès de Cornegidouille et de Gothyra.

Première plaidoirie de la défense
Aujourd'hui 20 mai 1451, il pleut à Joinville. La ville a été quadrillée pour le procès de NapNap. Des archets d'élite sont juchés tout autour du tribunal et dans les rues avoisinantes. L'atmosphère est pesante, les volets des maisons sont clos et on dirait que le temps s’est arrêté. Un bataillon de la garde d'une centaine d'hommes entre dans la ville, suivi de près par quatre carrioles en fer forgé. On imagine que NapNap et dans l'une d'entre elles. Le convoi avance doucement dans la ville, les tireurs d'élite sont aux aguets, on sent la nervosité dans les troupes. Il finit par s'arrêter devant le tribunal où une centaine d'habitants sont parqués pour assister aux au spectacle. Une trentaine de gardes entoure une des carrioles de laquelle on voit NapNap descendre entourer de quatre gardes. Il est menotté, bâillonnée et l'on discerne de loin qu'il n'est ni lavé, ni brossé, ni rasé. Les journalistes de l’APP sont la, NapNap est aveuglé par les flashes des pinceaux des dessinateurs qui croquent la scène. Il est pâle, le minou déconfits il entre la tête basse dans le tribunal. À l'entrée et il regarde sur sa gauche, il regarde sa droite, pour vérifier que DonCorleone ou que Brucéa ne sont pas là pour lui faire un nouveau croche patte. Ils sont là mais ont compris que cette fois, leur bon maire risquait sa peau. Quand ils croisent le regard de NapNap, on lit dans leurs yeux de la pitié, de la compassion, de l'amour. NapNap est trainé dans une cage anti-flèches, elle-même entourée de 12 gardes. Mme le procureur, Mme la présidente sont la, le sourire narquois, on devine la jouissance extrême que leur procure ce spectacle. On entend les murmures dans le tribunal : « oh le pauvre ».
Mme Cardinal s’adresse à NapNap : levez vous.
NapNap de bouge pas, il est abattu, ailleurs.
Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Rien, aucun son ne sort de la bouche du chat.

Réquisitoire de l'accusation
Soit, mais reste que cette éttitude était inacceptable. Je demande au Juge une amende symbolique de 1 écu.

Dernière plaidoirie de la défense
Accusé NapNap levez vous. NapNap reste assis abattu.
J’ai dit levez vous.
Rien, tout à coup on entend des bruits et des cris. Ce sont des cris de joie, des cris d'admiration. Et le bruit, c'est le bruit d'un cheval au galop. C'est un cavalier qui surgit des portes du tribunal, il est porté en triomphe par les gardes, c’est ZORRO.
Tout le tribunal, les villageois, le procureur, la présidente reprenne en cœur :

Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l'épée
D'un Z qui veut dire Zorro

Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Combat sans peur l'ennemi
Zorro, Zorro
Défend toujours son pays

Quand il paraît
Les bandits effrayés
Fuient tremblants le nom de Zorro
Mais les opprimés n'ont jamais redouté
Son signe, le signe de Zorro

Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Combat pour la liberté
Zorro, Zorro
Défend toujours l'amitié

Ceux qui ont faim
Au pays mexicain
Prient pour le retour de Zorro
S'il vient un jour
Ils suivront les vautours
Au signe, le signe de Zorro

Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Accourt sur son cheval noir
Zorro, Zorro
Partout va porter l'espoir

zic zic zic {le "bruit du Z" ) }

Zorro ! Zorro ! Zorro ! Zorro


La foule est en délire, même cardinal est enthousiaste.
Zorro s'approche de la barre, et s'adresse à la cour.
Mme le procureur, Mme le président, vous êtes en train de condamner une personne qui a agi à l'insu de son plein gré. En effet, lors des procès de Cornegidouille et de Gothyra, c'est à cause de mécréants qu'il y a eu des troubles. en aucun cas, ce n'est là faut de NapNap. Une fois il a été saoulé par Gonk et Jub, et l'autre fois, un crochepatte vicieux de DonCorleone l'a amené à faire des choses a de son plein gré.
Je demande une amende de deux écus pour Gonk et l'interdiction de servir de l'alcool dans la taverne de Jub et Gonk pendant une semaine.
Et bien sûr, la relaxe de NapNap.
Zorro s'en retourne emporter en triomphe par les gardes et la foule.

La défense a appelé Valdivarius à la barre
Voici son témoignage :
Votre honneur, monsieur le procureur.

J'ai été appelé à cette barre en tant qu'homme de science pour statuer sur la santé mentale, du sieur Napnaptk.
Mes conclusions sont claires, l'accusé n'a plus toute sa tête. Il suffit de lire quelques unes de ces publications sur les différentes halles de Bourgogne. J'ai bien essayé de lui concocter potions et autres remède, mais rien n'y fait. Il est victime de terribles hallucinations : le carosse doré, la foule en délire, tout cela n'est que le fruit de l'imagination d'un esprit dérangé. Actuellement d'ailleurs, il se croit maire d'Autun et pour lui faire plaisir, personne n'ose le contredire...

Il serait injuste de le condamner pour cet acte dont il n'est finalement pas responsable.

Ce n'est pas une prison ou la perte de quelques écus qui le guérira. Confiez le moi, je viens justement d'inventer un nouveau procédé que j'ai baptisé "lobotomie", je crois que ce serait le mieux à faire...

Merci d'avoir écouté mon témoignage

La défense a appelé Lhise à la barre
Voici son témoignage :
Votre Honneur, cher Cardinal,
Monsieur le Procureur, cher Breizh,

Peut-on en vouloir à Napnap de s'être cru à l'Eglise en voyant Breizh présent ?
C'est la façon qu'il a trouvée pour essayer de lui faire comprendre qu'on ne le voyait que trop peu à Autun.
Oui, parce que l'Evêque et Cardinal Breizh -qui est aussi Procureur- officie très rarement en notre petite paroisse.
Imaginez, en deux mois, nous n'avons eu le droit qu'à un seul office à Autun.
Breizh nous oublie et Napnap n'est pas le seul à avoir remarqué que pour les mariages, Breizh en revanche se démène.
L'alcool aide à dire les choses, c'est bien connu, et il aide même à dire la vérité.
Vous remarquerez qu'une fois le message passé, Napnap a expliqué calmement la situation concernant Cornegidouille.

Quant aux faits qui lui sont reprochés au procès de Gothyra, je ne comprends pas bien.
J'ai bien peur que vous vous acharniez sur un innocent.
Tout ça à cause d'un croche-patte dont il a été victime.
La Justice serait-elle aveugle à ce point ?
Je ne veux pas croire que la Justice Bourguignonne transforme les victimes en accusés.
Non ! Vraiment, ce n'est pas possible.

Mais j'avoue, je suis bien contente que ce faux procès ait lieu, ça me permet de vous revoir cher Cardinal, sans que Gonk ait à s'énerver avec de faux prétextes.