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 Hugues_de_Payns Duché Trouble à l'ordre public Coupable

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Volpone
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Volpone


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Date d'inscription : 18/05/2005

Hugues_de_Payns	Duché	Trouble à l'ordre public	Coupable Empty
MessageSujet: Hugues_de_Payns Duché Trouble à l'ordre public Coupable   Hugues_de_Payns	Duché	Trouble à l'ordre public	Coupable EmptyMer 7 Déc - 19:51

Hugues_de_Payns était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Messire de Payns,

Je ne vais pas m'attarder sur ce procès. Il est certes justifié, mais en période d'élection municipale, toutes sortes de projets peuvent être proposés .. et beaucoup d'attaques personnelles sont lancées ... Il y a tout de même des limites.
Les élections sont terminées. Ce procès a sans doute été un handicap pour vous !
C'est pourquoi, une somme de 10 écus seulement vous sera prélevée.

Vous pouvez disposer !

Mosco,
Juge de Bourgogne.
Le prévenu a été condamné à une amende de 10 écus.

Acte d'accusation
Cher Hugues de Payns,

Vous faites l'objet d'une double plainte pour trouble à l'ordre public, c'est à dire injures, diffamation et dégradation des relations neversoises.

J'attends donc les arguments des plaignants ainsi que ceux de la défense pour expliquer à cette cour comment de tels dérapages ont pu se produire.


A Dijon, le 2 Novembre
Par Toultoutim, procureur de Bourgogne

Première plaidoirie de la défense
Messire Juge, Messire Procureur, Honorable cour, mes respects.

Ma présence en ces lieux ne manque pas de m'étonner. Ma réputation à ce jour est celle d'un homme intègre, pieux, disponible pour mon prochain comme le veut mon appartenance à l'Ordre des Templiers.

Mais, mais...

Mais je me présente à la mairie de Nevers en plein accord avec mon Ordre. Et cela ne va pas sans m'attirer quelques animosités. Dont ce procès est un aboutissement.

Un double aboutissement devrais-je dire.

Car il importe de savoir qu'une DOUBLE plainte est portée à mon encontre, jugée en une seule fois. Sur TROIS chefs d'accusation. Pour lesquels je ne peux appeler qu'UN témoin à la barre. Choix difficile. Mais cela ne m'inquiète pas, me pensant exempt de chacun des chefs d'accusation.

J'avoue que je me suis longuement interrogé sur l'identité des plaignants, en l'absence de toute trace de leur nom sur l'acte d'accusation. Je remercie néanmoins Messire le Procureur Toultoutim d'avoir fait le déplacement jusqu'à Nevers pour me communiquer ce renseignement.

Je suis donc ici pour me laver de trois accusations. Portées par deux candidats déclarés à la mairie de Nevers, tout comme moi.

Alors quelles sont-elles ? Des termes vagues incluant "injures", "diffamation" et le plus cocasse, excusez ce mot mais c'est le seul que je puisse trouver au vu de la situation : "dégradation des relations neversoises".

Voyons ce premier point qui sera le plus facile à réfuter. Nous sommes en campagne électorale, ce qui dans tout village est la période la plus tendue en termes de relations entre candidats voire entre candidats et partisans de ces candidats.

Depuis deux jours je fais, au contraire de cette accusation, tout mon possible pour renouer du tissu social comme dirait Michel Rocard, inspirateur de notre RMI et conseiller du Roy Levan. J'ai, pour ce faire, contacté personnellement tous les vagabonds et paysans débutants. Avec quelques succès puisque je pourrais citer les noms des personnes qui viennent précisément d'AMELIORER les relations à la Halle en se manifestant alors qu'elles étaient isolées. J'appellerai d'ailleurs à ce sujet un témoin, Messire fingolfin, qui par coïncidence, fut également témoin d'un étrange comportement qui me vaut l'accusation d'"insultes".

Un élan, un renouveau à Nevers, voilà qui gêne peut-être parce qu'il prouve que la revitalisation d'une ville quasi morte est possible. Mais m'accuser de vouloir DEGRADER l'ambiance éthérée, évanescente, diaphane de Nevers, certainement pas. Et loin de préoccupations électoralistes, j'ai contacté les vagabonds, privés de tout droit de vote. On ne peut parler de campagne racoleuse sur ce point, vous me le concèderez. Et il est aisé de vérifier que la Halle de Nevers connaît actuellement une succession de présentations qui font plaisir à voir.
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Volpone
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Volpone


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MessageSujet: Re: Hugues_de_Payns Duché Trouble à l'ordre public Coupable   Hugues_de_Payns	Duché	Trouble à l'ordre public	Coupable EmptyMer 7 Déc - 19:51

Alors dégradation des relations neversoises ou problèmes de mes demandes répétées d'éclaircissement à la mairie, ce que tout bon citoyen à le droit de faire ? Dégradation de mes relations avec la mairie ? Certainement. Problèmes relationnels avec les candidats qui font partie de cette même mairie officiellement ou à titre officieux ? Plus ou moins importants selon les individus. A vous de trancher. Mais entre habitants ??? Je ne vois que des conflits plus ou moins ouverts entre candidats et/ou la mairesse. Une campagne électorale, rude parce que l'enjeu est tout de même l'avenir de Nevers. Rude mais sans plus. En particulier sans insultes.

Car la deuxième plainte que j'aborderai vient de Messire Justicier, et se rapporte à l'accusation d' "insultes", qu'il a évoqué sur la Halle, en pleine salle déserte où je contemplais songeur Messire Astérius en train de fixer je sais quoi. Puis il a répété ces mêmes propos au bureau du Lieutenant. Toute personne me connaissant sait que l'emploi de mots grossiers, vulgaires et bassement insultants ne font pas partie de mes façons de faire. On me juge même hautain ou prétentieux pour oser employer le plus souvent un langage châtié voire recherché. On ne se refait pas, j'en suis désolé. Et j'avoue avoir beaucoup lu depuis l'époque où j'étais un vagabond illettré.

Alors cette plainte ? Je pense que c'est une plaisanterie de sa part, car Messire Justicier est d'un naturel facétieux. Il prétend avoir entendu une voix qui serait sortie de ma bouche et l'aurait traité de "ouf". Qu'est-ce qu'un ouf, je vous le demande ! Un soupir de soulagement, certainement, mais à part cela ? Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire, bassement médiéval à ce qu'on m'en dit... Maintenant, puisqu'il a effectivement porté plainte à ce titre, c'est tristement que je m'interroge sur sa santé mentale. Car qui entend des voix est soit fou, soit inspiré de Dieu.

Or, sur ce dernier point,je n'ai jamais vu Messire Justicier se confondre en prières et doute qu'il ait la moitié de ma foi de Templier. Ce n'est pas de la diffamation,là non plus, mais un constat, puisqu'il suffit d'aller voir qui fréquente l'église de Nevers. Messire Justicier s'est en outre ouvert à tous du peu d'estime en lequel il tient l'Ordre auquel j'appartiens, précisément pour nos convictions religieuses qu'il juge militaro-rigoriste ou un vocable analogue...

Plutôt que fou ou inspiré, j'opte pour une tierce solution : une extrême fatigue passagère dû à l'angoisse des élections qui le porte à s'épuiser nerveusement. Pourtant, après cette plainte, je serais obligé, si j'en suis blanchi comme le bon droit le voudrait, de demander réparation morale et même réparation financière. Pour une accusation lancée à la légère - je n'ose dire malveillante - qui dérange indûment un procureur et un juge dont le temps est précieux et cherche à nuire à la réputation d'un homme, certes, mais à coup sûr à écarter un candidat à la mairie en période électorale.

Si de tels agissements sont incompatibles avec l'honneur, pour moi qui me suis refusé à déposer toute plainte en cette période, ils créeraient, en étant cautionnés par un verdict en faveur du plaignant, un précédent fâcheux qui laisserait le champ libre à tout dépôt de plainte cherchant à discréditer un opposant en pleine course électorale. Seule une peine exemplaire pourrait éviter de tels débordements. J'ajouterai que la dauphine officielle du plaignant, mairesse actuelle, s'est emparée aussitôt de l'affaire pour entonner le contre-chant comme en témoigne ses déclarations que je rapporte :

"D'ailleurs, aujourd'hui, j'ai eu la surprise d'apprendre par un de mes concitoyens que messire Hugues de Payns était poursuivi pour trouble à l'orde (sic) public! Je compte d'ailleurs en faire part à mes chers concitoyens!"

La ficelle est un peu grosse : on dépose une plainte fantôme, on emploie l'affichage de la mairie et on laisse faire la rumeur en lieu et place de la justice. Mais je vous prie de m'excuser, je me lance dans une plaidoirie qui n'a pas lieu d'être et prie le greffier de rayer mes derniers propos des minutes du procès. Insultes, non, hallucination auditive ou acouphènes, oui, voilà pour cette accusation.

Reste l'accusation de "diffamation". Elle provient d'un honorable habitant, sergent de son état et candidat à la mairie. Je veux nommer Messire Asterius, membre des forces de police dont j'ai remis en cause plusieurs fois les compétences sans jamais le traiter d'incompétent, jusqu'à ce que l'on m'y pousse...

Mais là, j'assume entièrement mes propos. Quand ai-je employé le mot "incompétence" ? Deux fois si j'en crois mes recherches approfondies. J'ignore si l'Honorable cour reconnaît recevable les déclarations collectives, aussi je ne les joins qu'à tout hasard et elle versera ces pièces ou non au dossier. C'était donc ici.

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=65758&postdays=0&postorder=asc&start=30

Je l'ai fait pour citer deux cas qui pourraient se révéler à mon avis susceptibles de provoquer une demande de relève d'un policier par un maire. J'ai donc cité l'incompétence (en général) et l'opposition à la mairie (en général également, puisque cela pourrait nuire à l'application des arrêtés municipaux, par exemple). La réaction n'est pas venu d'Asterius, mais de son supérieur, le Lieutenant Magicnonau. Qui m'a évoqué alors, de façon hors de propos, l'éventualité que je pourrais être en train de diffamer ! Sur une opinion générale. Passons.

J'ai ensuite développé ma position, après cette menace, et j'ai cette fois-ci appliqué le terme d'"incompétence manifeste, pas généralisée mais SUR CE POINT incontestable".

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=65758&postdays=0&postorder=asc&start=45

Quel point ? Celui-ci :

Un sergent, partenaire de la mairie actuelle en tant que conseiller à la pêche, en dehors de son service de police , qui menace les habitants de sanctions s'ils suivent les consignes de la mairie, elle-même en infraction passagère avec les lois de Bourgogne. Mais qui, toujours sergent, n'intervient pour menacer la mairie de sanctions qu'après des demandes répétées de citoyens indignés ayant dénoncé cette infraction. Faire preuve de compétence en ce moment précis de la discussion aurait, pour moi, été de commencer par faire appliquer la loi que le sergent défend. Et donc donner une injonction à la mairie pour éviter qu'elle ne provoque des infractions.

J'explique. Le problème concernait une grille de salaires non ratifiée par le duché. Mais restée plusieurs jours incluse illégalement dans le message municipal. Pour savoir qu'il y avait infraction, il fallait être passé par la Halle. Ce que ne font que trop peu d'habitants. Penser seulement à la possibilité de sanctions pour ceux qui auraient suivi innocemment cet arrêté municipal illégal et le dire, c'était déjà provocateur. Ne pas obliger la mairie à modifier son annonce qu'elle a maintenue du 25 octobre 1453 au 30 octobre 1453, en précisant le 26 qu'on est partagé entre son devoir de policier et son rôle d'adjoint, cela me semble pire, pour quelqu'un qui a débuté en disant : "une justice forte mais équitable".


http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=57876&postdays=0&postorder=asc&start=0


D'où mon constat de carence décisionnelle que j'ai appelé "incompétence SUR CE POINT". Donc ponctuelle. Ce que j'avais déjà dit, sous la forme "pas généralisée".

Depuis, d'autres exemples ont montré que le jugement du sergent n'était pas toujours clairement tranché selon ses interlocuteurs.

Car que dire d'un sergent qui ne remet pas à jour les textes de lois et arrêtés en vigueur à Nevers quand la question lui est posée en plein charivari, le 28 octobre 1456 ? Et qui pour toute réponse laisse en évidence des données obsolètes, le jour même où de nouvelles données entrent en vigueur, ce fameux 30 octobre 1456 ? Certes, un renvoi vers l'affichage de la mairie. Mais qui doit faire finalement le travail ? Le citoyen, non mandaté pour cela. Je m'y suis résolu ce soir, 2 novembre 1456. Mais mon opinion était déjà faite la veille : carence et désir de traiter l'affaire rapidement, sans égard pour l'interlocuteur, en l'occurrence un autre candidat, Messire Kalibur, vite rabroué.

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=1247991#1247991

Et au moment même où je recevais cette assignation, que dire d'un sergent qui présuppose, en me nommant, un acte délictueux dans une déclaration publique d'aide à un paysan en détresse ? Et qui face à ma réponse étonnée, poursuit dans le même registre répressif ? C'était également provocateur, car il n'y avait aucun risque que se produise un délit. Je sais parfaitement acheter un objet sous le prix maximum et le revendre à perte pour aider un vagabond ou un paysan en détresse. Sans commettre aucune infraction. Résultat : à l'encontre du but recherché, c'est-à-dire l'amélioration des relations à Nevers, le sergent a réussi à dégoûter un malheureux de passage sur notre Halle. Mon opinion ? Manque de doigté, de compétence relationnelle sur ce point.

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=67880&start=0

En résumé, je dis que les compétences du sergent, tout partisan d'une justice humaine qu'il se veuille, ne sont pas forcément au mieux de leur forme dans ces moments-là. Et un manque de compétences par intermittence, j'appelle cela de l'incompétence ponctuelle. Pas généralisée. Et pas par diffamation mais par constat. Je tiens bien entendu à disposition de cette Honorable cour les noms d'éventuels témoins qui pourraient rapporter ce qui s'est dit en public, en pleine Halle, si les pièces produites étaient rejetées.

Si ce sont là les motifs de l'accusation de "diffamation", je pense avoir démontré que tel n'est pas le cas et que mes remarques étaient à chaque fois étayées et basées sur des faits visibles ou connus de tous. J'assume mes dires en ce qu'ils sont critiques et directs mais certainement pas diffamatoires. Je pense qu'il est très difficile en ce moment de faire la part entre mes trois interlocuteurs lorsque je rencontre Messire Asterius : Asterius policier, Asterius adjoint sortant, Asterius candidat. Et que cela complique les rapports entre nous. J'en suis désolé.

Aussi, sur ces trois chefs d'accusations successifs, d'insultes, de diffamation et de dégradation des relations neversoises, je demande à être exonéré de tout grief, au motif qu'aucun d'eux n'est fondé.


Pour autant, je réitère ma demande de dédommagement moral et financier de la part du candidat-plaignant Justicier, qui m'a fait mauvais procès en cherchant à me faire mauvaise réputation en période électorale, usant de moyens tortueux pour amplifier une chose inexistante. Je rappelle la chose jugée qui a déjà vu par le passé le plaignant condamné pour diffamation avérée. Ses méthodes ne changent pas et je fais donc remarquer la récidive, comme motif d'aggravation éventuelle de l'amende pour outrage à la cour qu'il cherche à utiliser à des fins politiciennes. Si une compensation financière m'était attribuée, je m'engage à la reverser intégralement sous forme de maïs aux vagabonds de Nevers, et à produire mes comptes en public pour prouver la véracité de l'action.


Me déclarant innocent de l'accusation de diffamation,, j'aimerais que le sergent Asterius et moi-même nous serrions la main publiquement, et que nous puissions reprendre publiquement une campagne électorale dans laquelle il est le seul à soutenir un réel programme face au mien, avec de réels arguments. Ce pour quoi je le respecte.

J'ai porté une appréciation qui l'a blessé mais que je pense avoir justifiée pour les cas précités, dans le feu de conversations vives mais correctes. Je suis prêt à présenter des excuses non sur le fond, mais sur la forme de mes propos, dans un but d'apaisement, sans admettre une quelconque tentative de diffamation. Ce malentendu doit à mon avis s'effacer car là réside l'intérêt de la ville que nous aimons tous deux.



Je vous prie d'excuser le temps que je vous fais perdre en ayant à juger de telles affaires. Et la longueur de cette plaidoirie. [LOL] Mais c'est bien à mon corps défendant.

Messire Juge, Messire Procureur, Honorable cour,

Je vous remercie de m'avoir écouté.
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Volpone
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Volpone


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MessageSujet: Re: Hugues_de_Payns Duché Trouble à l'ordre public Coupable   Hugues_de_Payns	Duché	Trouble à l'ordre public	Coupable EmptyMer 7 Déc - 19:52

Réquisitoire de l'accusation
Comme on pouvait s'y attendre, l'accusé crie au scandale et au procès politique, mais je m'insurge devant de tels arguments, car ce n'est pas parce que vous êtes candidat que tous vos propos se rapportent à la politique. Les plaignants semblent avoir été blessés ou choqués par vos dires, et c'est pourquoi vous êtes ici aujourd'hui... Vous êtes un orateur né, cela ne fait aucun doute, vous avez le verbe haut et la parole facile certes mais il est indéniable que vous avez longtemps joué avec les limites de bonne conduite. Protester contre les politiques ou les actions mises en place, c'est votre droit le plus strict, mais déborder de ce cadre et en venir à des accusations personnelles, reproches, critiques ou diffamations en tous genres, cela, la justice ne peut le tolérer. La campagne électorale est une chose mais traiter le lieutenant de police d' "incompétent" par exemple est tout autre... Il ne vous appartient nullement d'exprimer des critiques publiques envers les forces de l'ordre, qui plus est lorsqu'elles font leur travail consciencieusement. Un courrier au prévot aurait été plus habile pour manifester votre mécontentement. Sachez que dire à un policier qu'il est un imbécile (ça revient à peu près à ça ce que vous avez exprimé) est un manque total de respect qui ne saurait être toleré en Bourgogne.
Pour finir, il ne me semble pas anodin qu'une double plainte ait été déposée à votre encontre, quand bien même s'agirait il d'adversaires politiques... A force de surfer avec les limites de la politesse et de la bonne conduite, on finti par les dépasser... Certes pas de beaucoup, j'en conviens.
Pour le non respect à un sergent de police, je réclame une amende 5 écus d'amende, cela étant inacceptable étant donné que vous n'avez aucune autorité en la matière pour exprimer un avis rationnel et reflechi. Notre police doit être respectée, sinon nous encourageons le brigandage.
Pour les propos tenus dans leur globalité (parfois respectueux, parfois limite, parfois hors limite), étant donné que vous êtes candidat et que parfois, vos dires ont pu s'inscrire dans le débat politique, je me montrerai clément en ne réclamant qu'1 écu symbolique d'amende.
Merci à l'avenir de prendre soin de respecter vos interlocuteurs davantage et de ne pas les affubler d'incompétence ou autre sans avoir pris soin de vérifier leurs états de service...

Dernière plaidoirie de la défense
Messire Juge, Messire procureur, Honorable cour,

J'aurais aimé ne pas accaparer plus longtemps votre attention mais après ce réquisitoire de Messire le Procureur Toultouitm, je vais être forcé de répondre point par point.

L'acte d'accusation qui m'a été communiqué est à mon sens suffisant pour qu'une production en cour d'appel du Royaume se justifie si j'étais condamné.

C'est en effet une première dans le duché, j'espère, qu'il ne soit signifié à l'accusé par l'acte officiel qui le convoque ni le nom de ses accusateurs, ni le détail des faits qui lui sont reprochés.

Faire une première plaidoirie sur la base des seuls noms qui m'ont été communiqués oralement et sans savoir ni quand ni où ni à propos de quoi on m'accusait d'avoir insulté, diffamé ou dégradé les relations neversoises était une gageure.

D'autre part, dans la plaidoirie de Messire le Procureur, je ne peux que m'étonner de la pratique qui voudrait faire l'amalgame de trois chefs d'accusations distincts et les regrouper quand insultes et diffamation sont deux délits différents. Le troisième chef n'est même pas évoqué dans ce procèsà l'exception de l'intervention de mon témoin et de ma plaidoirie, ce qui est un comble... On aurait pu tout aussi bien ajouter attaque à la pudeur et globaliser l'ensemble des actions, puis n'en jamais parler !

Je note avec satisfaction que dans son réquisitoire, Messire le Procureur sent très bien toute la fausseté de la position des accusateurs quand il déclare :

"Pour finir, il ne me semble pas anodin qu'une double plainte ait été déposée à votre encontre, quand bien même s'agirait il d'adversaires politiques."

La cour appréciera le "quand bien même s'agirait-il" , car cela signifie qu'ils ne le sont peut-être pas. J'ignorais que c'était des alliés politiques qui agissaient pour mon bien.

L'un d'entre eux agit intégralement et indiscutablement en adversaire politique en cherchant à noyer le poisson ligurien dans la Loire neversoise. Je parle du triste-sire-Justicier, évidemment, puisqu'il n'hésite pas à m'affubler de ce qualificatif, que je lui rends bien volontiers.

Vouloir occulter ce fait, c'est nier la raison intrinsèque de ce procès. Qui permet l'affichage d'un très joli message à la mairie, du plus bel effet quant à l'influence potentielle sur les élections.

Je rejette l'amalgame du réquisitoire. Je rejette l'occultation du caractère politique de toute cette affaire qui met aux prises des adversaires par cour de Bourgogne interposée.

Aussi je répondrai chef d'accusation par chef d'accusation, comme il se doit en toute bonne justice et demande à ce que chaque chef soit examiné comme il se doit, en toute bonne justice, séparément.

Sur l'accusation d'insultes, non coupable. Le plaignant a dû rester trop longtemps enfermé sous la cloche de l'église pendant la grand-messe ou je ne sais quoi. Ces oreilles ne sont plus ce qu'elles étaient. Et il doit souffrir de maux de tête, de voix intérieures ou de quelque diablerie pour prétendre avoir entendu des paroles jamais prononcées. J'en demande réparation morale et financière comme je l'ai dit précédemment. Jamais et je le jure devant notre Seigneur ! JAMAIS je n'ai prononcé le moindre mot en direction du dénommé Justicier pendant que finglofin et moi-même étions devant une affiche qu'Asterius a fini par décrocher. JAMAIS on ne me fera dire le contraire, jusque sur mon lit de mort et dans les affres de l'agonie. Car c'en serait mentir par ma foi ! Et le sieur Justicier doit rendre gorge de ce mensonge éhonté. Le témoin, Messire fingolfin a été on ne peu plus clair : aucun mot n'a été prononcé. Et si le sergent Asterius est honnête comme je le crois, il le confirmera, malgré sa qualité de plaignant dans UNE AUTRE affaire, confondue abusivement dans un dessein politique global qu'il a rejoint à mon avis sans mesurer la portée réelle et les conséquences.

Sur l'accusation de dégradation des relations neversoises, non coupable. Personne n'a d'ailleurs soutenu cette accusation à aucun moment, personne n'en a même employé le terme, pas même Messire le Procureur et je demande la condamnation de celui qui a glissé ce motif de grief et fait perdre du temps à tout le monde. Y compris à moi en m'obligeant à produire un plaidoyer inutile. Sans parler d'un témoin que j'ai obligé à se déranger pour rien, sur ce point. Il aurait pu gagner son temps en témoignant sur le seul premier chef, tout aussi inexistant pour d'autres raisons et retourner vaquer à ses affaires plus tôt.

Sur l'accusation finale de diffamation, non coupable. Merci au sergent Asterius de me faciliter le travail en ayant clairement hiérarchisé les griefs qu'il m'impute.

Je m'étonne que Messire le Procureur n'en ait pas fait de même, qui ne reprend aucun des points évoqués pour étayer ses affirmations, et préfére émettre un jugement général et moral qui ne tient que si l'on accepte les dires d'un sieur Justicier. Messire le Procureur s'appuie non sur des faits dont il démontre la véracité, mais sur des dires et des interprétations que je conteste. Deplus Messire Toutltoutim, Procureur de Bourgogne, sacralise les memlbres de la police de façon surprenante. Cetes, ce sont en règle générale de parfaits honnêtes hommes, dévoués et se consacrant corps et âme à la protection et la défense de la communauté, veillant à l'application de la loi. Et c'est bien là que s'est posé le problème.

Comment ! Je n'aurais pas le droit de seulement critiquer un membre des forces de l'ordre sans remettre en question la totalité de la sécurité du duché, du royaume, peut-être ! en matière de brigandage ? La liberté de parole en notre Bourgogne s'arrête donc à la vue d'un sergent ?

Et les actes de celui-ci sont bénis de notre Seigneur Jesus-Christ, par avance, du fait de sa fonction couverte d'une infaillibilité qu'on reconnaît à grand-peine à Sa Sainteté Nicolas V ? J'en doute fort ! Car sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur, m'a dit mon voisin de bergerie, écrivain et marchands d'armes. Celui qui est pur de toute critique, celui-là est un saint. Pas un homme. Et dire ce qui est patent n'est pas diffamer. C'est constater les faiblesses humaines. Chose fort différente.

Aussi, revendiquant ce droit de critique envers un membre de la communauté neversoise, conscient de ce que cette critique a été alimentée par des erreurs, abus et illégalités commises par une mairie qui a placé la police dans une situation où elle aurait dû intervenir mais ne l'a pas fait, je me lancerai dans une remarque préliminaire.

Tout d'abord, le contexte est capital et doit rester présent à l'esprit en permanence. Une campagne avec quatre candidats dont deux sont traînés en procès par les deux autres.

Ensuite une situation plus qu'ambiguë, y compris dans la présentation des faits par le sergent Asterius. Car le plaignant Asrerius oscille constamment entre attaques qui l'auraient visé personnellement et attaques qui viseraient la police dans son ensemble. Il crée ainsi la confusion et pourtant c'est Asterius qui est le plaignant et pas la police de Nevers en corps constitué, car cela ne m'a pas été signifié ainsi.

J'insiste sur ce point qui ramène à l'acte d'accusation incomplet et dont je remets en cause l'absolue conformité à la loi. Lorsqu'il est venu tout exprès à Nevers, s'apercevant sans doute des graves manquements du document m'ayant convoqué, les mots de Messire Procureur ont été clairs : les accusateurs sont Justicier et Asterius. Pas Justicier et la police de Nevers. Et j'ai bien écouté ceux-ci. Face à moi deux accusateurs, Justicier et Asterius. Le premier comme candidat, car c'est le ressort de son action. Le second comme sergent de police. Mais pas comme étant la police de Nevers à lui seul et représentatif de ce que je peux penser de l'ensemble de la police de Nevers ! J'ai critiqué l'homme dans son action. Pas la police apparemment puisqu'elle n'a pas déposé plainte solidairement.

Je ne vois d'ailleurs pas le Lieutenant Magicnonau au banc des accusateurs.Je demande en conséquence à ce que tout ce qui concerne la police dans son ensemble soit rayé du procès. Et que ne soit conservé que ce qui concerne nommément le plaignant Asterius, dans l'exercice de sa fonction. Il me semble que ce serait au Prévôt éventuellement de porter plainte pour des faits qui toucheraient à l'ensemble de ses subordonnés neversois. Or par exemple, jamais le sergent Persifal n'a subi la moindre attaque de ma part. Ou la plus petite critique. Very Happy Je n'ai donc rien contre la police en tant que telle à Nevers. Ni ailleurs, d'ailleurs...

Je me permets respectueusement de dire à Messire le Procureur, que cela reviendrait à me prendre précisément pour un imbécile que de substituer comme il l'a fait le mot imbécile" à "incompétent" . Ce sont ses termes :

"Sachez que dire à un policier qu'il est un imbécile (ça revient à peu près à ça ce que vous avez exprimé)..."

D'"imbécile", va-t-il ensuite glisser vers des mots toujours plus forts et finir par traduire "incompétent", qui manque de compétence, par "crétin goîtreux des montagnes" ou quelque mot bien plus grossier issu des bas-fonds et faisant allusion au sexe féminin ?

C'est un abus de langage qui n'a pas lieu d'être. Je n'ai jamais utilisé autre chose que "incompétent" en précisant le caractère ponctuel de cette incompétence. Je n'ai pas insulté le sergent Asterius. Et je n'avais aucune raison de le faire.

Pour autant, cela ne changerait guère ma défense que ma demande de rejet d'un amalgame Asterius = police de Nevers = police du royaume soit retenue ou non. Mais c'est avant tout affaire de bon droit et de principe. Car dans ces conditions critiquer un maire reviendrait à attaquer le duché dans son ensemble ou l'ensemble des maires préoccupés des mêmes intérêts, ceux de leurs administrés et pénétrés d'une même fonction, celle de la première magistrature municipale.
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MessageSujet: Re: Hugues_de_Payns Duché Trouble à l'ordre public Coupable   Hugues_de_Payns	Duché	Trouble à l'ordre public	Coupable EmptyMer 7 Déc - 19:52

Critiquer le sergent Asterius, c'est critiquer le sergent Asterius. Pas diffamer la police collectivement. Et comme seul Asterius est plaignant, que je sois jugé pour mes critiques d'Asterius.

La réclamation 1 serait donc à rayer. D'autant plus que c'est une erreur d'interprétation, la personne qui était visée à ce moment-là étant l'autre plaignant, Justicier, spécialiste du procès de circonstance et récidiviste en l'état. Un Justicier procédurier et chicaneur, tel qu'en sa majesté nous le voyons aujourd'hui mentir à la cour.

Seule la tournure de la phrase m'a amené à utiliser un pluriel qui a été mal comprise. J'ai dit "je ne suis pas de ces procéduriers etc..." Sur quoi, j'ignore pourquoi, les policiers ont pris la mouche. Et ont refusé d'entendre mes dénégations, préférant s'attribuer ces mots pour leurs actions habituelles de sanction des infractions. Peu importe. Le plaignant est policier, il n'est pas la police, je le redis, et son accusation portée en nom collectif n'a pas lieu d'être à mes yeux.

La réclamation 2 ne serait donc valide qu'à moitié, Asterius parlant encore une fois en son nom ET celui d'un accusateur que je ne vois pas. Mais si on n'a plus le droit d'avoir de couples de hamsters, où va-t-on ? Very Happy Mettons. J'invite néanmoins à la relecture de ceci :

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=65438

où Asterius arrive 14 minutes après son chef pour redire exactement la même chose dans à peu près les mêmes termes. Le tout en s'exclamant en choeur "Scandale !!!". Dommage que leur intervention outrée se déroule une journée et demie après que j'ai dénoncé moi-même ledit scandale plus modestement en disant "De qui se moque-t-on ?"

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=64953&start=0

Les entendre tel un chant en canon, cela m'a fait rire. Désolé.Very Happy C'est de l'irrespect peut-être, de l'humour estudiantin qui aurait plus sa place en Sorbonne, mettons, mais de la diffamation surement pas. Or l'accusation est celle de diffamation.


La réclamation 3 a déjà été plaidée. Je note la persistance du mot "sous-entendu", abusif et inexact. Je n'ai rien sous-entendu. J'ai dit que des motifs de destitution pouvaient parfaitement être l'incompétence ou l'opposition à la mairie. Pas de sous-entendu au moment où le plaignant croit sentir une allusion. En revanche j'ai affirmé. Plus tard. Je ne le nie pas, comme conclusion d'une suite de situations où rien n'était fait pour obliger la mairie à respecter la loi.

Alors voyons : après le caractère sacro-saint de policiers efficients en tout heure du jour et de la nuit, va-t-on voir surgir un absolutisme municipal qui ne serait pas soumis à la loi commune ?

Car aurais-je parler d'incompétence à ce moment si les demandes répétées des citoyens avaient été entendues et la loi respectée par la mairie. Ou que le sergent ait remis d'autorité cette même loi sur le piédestal qui lui revient ?

Non, je le soutiens et n'en démords pas. Il FALLAIT faire quelque chose et seul le Lieutenant ou le Sergent avaient les COMPETENCES pour le faire. C'est le sergent qui en hésitant s'est attiré la remarque. Et s'est enflammé. C'est là le seul vrai point de toute cette accusation de diffamation.

La réclamation 4 reprend le même refrain. Asterius accuse en son nom ET en celui d'un plaignant que je ne vois pas. Le méli-mélo de la non intervention volontaire de sa part et de la valse hésitation entre ses différents chapeaux a déjà été expliqué dans ma première plaidoirie.

Tiraillé entre ses devoirs de sergent et sa fidélité d'adjoint - quand ici, il affirme n'agir qu'en tant que sergent - le plaignant Asterius n'a RIEN fait. Un policier qui ne fait RIEN quand son devoir EXIGE qu'il AGISSE permet de se poser la question de la compétence en matière de loi. Mais la question du devoir d'action ne se posait pas. Etant sergent, son devoir était d'intervenir sans hésiter un seul instant, la loi étant la seule choise qui comptait en l'occurrence.

D'autres que moi à Nevers ont évoqué une justice à deux vitesses. Ce banc d'infâmie les accueillera peut-être ? Chacun là-bas a pu apprécier les hésitations et les retournements de position de nos forces de l'ordre, mais je me concentre sur le seul plaignant Asterius. Parler de flou et d'interprétation quand on pourrait s'attendre à une application simple de la loi existante n'est pas une diffamation lorsque c'est un fait avéré. Et il l'était. A grille illégale, maintenue plusieurs jours, intervention de la police et donc du sergent.

La réclamation 5 serait à supprimer en intégralité, en tant qu'amalgame et déclaration faite en nom collectif, quand il n'y a toujours qu'un seul plaignant. Mais il me suffit de rappeler l'exemple de la réaction analysée pendant la réclamation 2 tout à l'heure. Pendant que je retrouvais mes hamsters. Razz Une journée et demie pour constater ce que tout le monde avait noté et pour s'exprimer sur le sujet, quand il y a infraction patente de la mairie, je ne peux utiliser de mot de "police diligente". Aussi, "amorphe" ne me semble pas inexact. J'eus pu dire "lymphatique", "apathique", ""inerte" sans que ce soit plus insultant, juste un constat de plus. Pas glorieux, je l'admets, mais pas insultant lorsque RIEN n'est fait tandis que les habitants réclament justice.

La réclamation 6 relève de la même maladie qui a touché de plein fouet Messire Justicier, j'en ai peur et je demande qu'une enquête soit menée en la salle où nous nous trouvions tous les quatre. C'est peut-être quelque chose dans l'air, finalement. Un mauvais écho ? Quoi qu'il en soit, c'est une pure hallucination auditive encore une fois, qui mériterait de ma part demande de réparation, mais je n'en ferai rien. Car jamais je n'ai appliqué le terme d'illettré au Lieutenant Magicnonau. Que l'on amène un témoin qui puisse affirmer m'avoir entendu prononcer cela [pur HRP, isolé du texte en bleu, et qui ne visait pas Magicnonau mais le langage SMS]. De toute façon, je demande une nouvelle fois qu'il ne soit pas tenu compte de ce qui peut concerner un plaignant qui n'est pas là, puisqu'il n'a pas porté plainte.

Faire plus bref m'aurait été impossible. Car ce procès s'avère être un mélange incroyable de faits épars dont la cohésion a été arrangée dans un but précis sur lequel je ne reviendrai pas.

Mais des trois chefs d'accusations, il n'en reste qu'un qui soit véritablement à juger : ai-je diffamé ou non le sergent Asterius en utilisant de le terme d'incompétence pour son inaction dans un cadre extrêmement précis ?

C'est là la seule raison objective de ma présence.

Je ne veux pas bénéficier de la mansuétude affichée par Messire le Procureur. Le premier écu à verser, toute peine symbolique me serait déshonorants. Je ne peux être que coupable - et seulement coupable de diffamation sur la personne de Messire Asterius - ou innocent.

Je ne veux qu'un examen calme et attentif, dépassionné, des faits et non d'une série d'extrapolations, de supputations sur mes intentions ou pire encore de divagations pures et simples.

J'attends de cette cour qu'elle rende bonne justice afin que je m'en retourne la tête haute à Nevers-la-malheureuse mise à mal par l'action du plaignant Justicier et sa dauphine, qui l'attend à bras ouvert pour lui repasser le flambeau en cas de victoire en ce tribunal.

Je suis serein et ai toute confiance en un jugement équitable et loyal, rendu loin du bruit et de l'agitation neversoise toute passagère. Je remets mon honneur entre vos mains.

Messire Juge, Messire Procureur, Honorable cour,

Merci de m'avoir écouté.

La défense a appelé Fingolfin à la barre
Voici son témoignage :
Messire Juge, Procureur mes respects.

Je suis ici pour témoigner en faveur de Sire Hugues de Paysn, je vais commencer par le premier points, celui ou Messire Hugues de Paysn est accusé de "dégradation des relations neversoises":

Comme vous devez le savoir, la halle de Nevers est un lieu de rassemblement pour les habitants de Nevers, mais il s'avère que tous les nouveau habitants ou presque ignore totalement l'existant de ce lieu, moi même ne le connaissait pas avant l'intervention de Messire Hugues de Paysn qui m'a envoyer une missive ainsi qu'a plusieurs autres nouveau venus; grâce à cette act la Halle de Nevers à repris un peut de vitalité.

En ce qui concerne l'insulte que Messire Hugues de Paysn es censer avoir dites à Messire Justicier je voudrait seulement dire que j'était présent. Messire Hugues de Paysn ne faisait rien d'autre que regarder Messire Asterius quand tous à coup Messire Justicier criat haut et fort que Messire Hugues de Payn venait de l'insulter, ce qui comme vous pouvez le comprendre me parait tous à fait grotesque étant doné que personnes n'avait parler depuis près de trente minute.

L'accusation a appelé Justicier à la barre
Voici son témoignage :
Honorables,

Je vous remercie d’avoir pris en considération ma plainte contre ce triste Sire, Hugues de Payns.

Dans le Topic « PETITION CONTRE RETRAITES » sur la halle de Nevers, j’ai donné mon point de vue en tant que candidat à la Mairie de Nevers sur le sujet, oh combien intéressant, de la passivité de beaucoup de joueurs et de leurs mise en retraite volontaire.
Suite à mon intervention, je fus traité de « OUF » par le dénommé Hugues de Payns.

Cette insulte nous aurait tous pu faire rire dans une taverne, autour d’une chopine.
Seulement, sur la place publique et en plein débat électoral, je me vois obligé de porter plainte pour insulte, afin que dans d’autres débats électoraux, ce genre d’exaction ne se renouvelle.

Merci de m’avoir écoutés.

Justicier de Nevers
Château de Dijon
Le 02 novembre

L'accusation a appelé Asterius à la barre
Voici son témoignage :
Bonjour mr le juge, messieurs les jurés.

Je viens m'exprimer ici en tant que Sergent de la Police de Nevers et non en tant que candidat électoral. Je déplore que ce procès se déroule en pleine campagne électorale et je suis conscient des conséquences néfastes que cela aura sur ma candidature. Mais j'ai fait mon choix, je suis et je reste avant tout responsable de réaliser correctement mon métier. Vous pourrez noter par ailleurs que certaines de mes accusations sont antérieures à ma présentation en tant que candidat politique. Ceci n'est pas hors propos et je tiens à le voir versé au dossier : il ne s'agit pas d'un procès politique.

Cela fait un certain temps que je surveille les propos et la manière d'expression du sieur Hugues de Payns, et ceux-ci m'ont toujours semblé dommageables à la quiétude de notre petite ville. Jamais d'insulte, mais toujours beaucoup d'ironie, de sarcasmes, ainsi qu'une supériorité affichée vis-à-vis de la mairie, des forces de l'ordre et de quelques autres citoyens. J'ai souvent été indigné par son comportement mais il n'y avait jusqu'ici pas de quoi en faire un procès.

Ce qui a poussé ma démarche à venir ici, c'est les attaques à répétition du sieur Hugues de Payns concernant mon incompétence. Voici le topic où j'ai pris ma décision :
http://forum.royaumesrenaissants.com/~levan/viewtopic.php?t=65758&postdays=0&postorder=asc&start=45#1234946

Je considère comme un fait grave celui de n'avoir aucune estime, aucun respect et de se railler publiquement des représentants de la justice et leur apportant le discrédit. Je porte ici mes accusations contre Hugues de Payns, qui a, par six fois, manqué de respect envers ma personne, ou envers celle des forces de l'ordre :

1) Messire Hugues de Payns qualifie les effectifs de la police de "procéduriers et gens de chicane". Nous oeuvrons dans le but d'aider la population et tentons de rester le plus humain possible, comme peuvent venir en témoigner les nombreuses personnes que j'ai pu interpeller dans le cadre de mon travail. Ceci relève de l'irrespect envers notre métier.

2) Messire Hugues de Payns s'est raillé de la police en comparant le lieutenant et moi-même de, je cite, Dupond et Dupond. Je vous met le contenu complet de ses sarcasmes :
"On a retrouvé les Dupond-Dupont ! Hourra ! Vive Nevers ! Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Euh, pardon pour cet excès de joie : j'ai retrouvé mes deux hamsters que j'avais perdus. Et comme Tic et Tac étaient déjà pris, bon, vous comprenez, quoi ... Dupond c'est un chouette nom pour un hamster, non ? Surtout un jovial ! Ah , je suis content content content."
3) Messire Hugues de Payns à sous-entendu que je pourrais être retiré de mes fonctions pour incompétence. Je pense que le prévôt ou le procureur pourra témoigner de ma rigueur, du dévouement à mon travail et de l'impartialité avec laquelle je mène mes affaires. Ceci constitue une attaque personnelle à mon intégrité

4) Messire Hugues de Payns a qualifié la police de Nevers de, je cite, "justice du laisser aller, de l'interprétation, et du flou artistique". Ceci constitue une deuxième attaque à mon intégrité, ainsi qu'à celle du lieutenant.

5) Messire Hugues de Payns a qualifié la police de Nevers de "police amorphe". Ceci est une troisième attaque envers ce que nous sommes et le travail que nous réalisons.

6) Enfin, Messire Hugues de Payns a laisser sous-entendre que le lieutenant de la police de Nevers est un "illettré" parce ce dernier jugeait une de ses interventions trop longue.
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