Mymyzizou Duché Trouble à l'ordre public Coupable

Procès ayant opposé Mymyzizou au Comté de Provence

Mymyzizou était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été renduEnoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Cette affaire a assez traîné en longueur, l’accusé à été informé par mes soins de bien vouloir déposer avant ce soir mais ne s’est pas présenté.

Tout d’abord concernant la réticence de l’accusé à croire en notre système, aucune loi ne l’interdit d’émettre des doutes sur l’équité. Ainsi je ne peut qu’écarter la demande.

Concernant le caractère injurieux et diffamatoire, il faut reconnaître que les propos tenus ne sont pas des plus évident à qualifier. Comme l’a bien souligné Maître Ingeburge, le sens des mots prononcés par l’accusé peut être compris en plusieurs sens, et, selon celui que l’on accepte d’entendre, l’impact ne sera pas le même. Mais il ne faut pas oublier que la diffamation comporte un élément essentiel qui la caractérise. Ce n’est pas la volonté de diffamer qui est prise en compte mais la croyance que les tiers vont avoir des propos tenus, la manière dont ils vont l'interpréter. Si, en toute bonne fois, l’accusée avait pu mal choisir ses mots, cela aurait bien sur était pris en compte, mais au vue de son passé, il est tout à fait correct de penser qu’elle a volontairement choisit ces mots afin de semer le doute, caractérisant alors la diffamation.

La diffamation est un chef d'inculpation qu'il est inacceptable de voir si fréquent au tribunal. Je compte être particulièrement sévère sur ces sujets afin de faire comprendre que la politesse et le respect n'est pas un luxe en Provence.

En l’occurrence, la diffamation ayant été avéré et les circonstances aggravantes retenues, vous êtes condamné à une amende de 60 écus réglable par l’achat d’une denrée taxé, laissée au choix du Commissaire au Commerce selon le cours des produits, via le marché comtal et à présenter des excuses publiques à messire Alastor sur la halle de Draguignan.

Force reste à la loi.

Fait à Aix le 16 septembre 1455.
Juge Gabriel Von Wittelsbach.
Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu.


Acte d'accusation
Votre honneur, en ce jour, Nous Ayarashi Otori, inculpons Dame Mymyzizou pour fait de troubles de l'ordre.

Et ce en vertu des articles suivant du CODEX III de Provence:

Article II-1.1: Les menaces, insultes, quolibets et soufflets abusifs, la diffamation, le dénigrement et tout autre acte visant à rabaisser de manière éhontée la réputation d'un personnage public ou non sont des actes qui seront considérés comme des indecences verbales.
La notification d'une indecence verbale pourra donner lieu à une main courante, ou à un dépot de plainte pour trouble à l'ordre public, s'il en subsiste des preuves tel que définit article II-1 du livre I du présent codex.

Article II-1.4: Les représentants du clergé aristotélicien, les nobles et conseillers comtaux en exercice, quelle que soit leur nationalité, ainsi que les élus provencaux ou les ministeriaux membres des hautes institutions ayant autorité en Provence, durant l'exercice de leurs fonctions sont considérés comme personne à caractère respectable.
Tout acte commis par ou à l'encontre d'une personne à caractère respectable seras considéré comme une circonstance aggravante.

Votre honneur les faits sont les suivants:
L'accusé ayant brigandé dans les environs de Draguignan, le Sieur Alastor à fait son travail en l'interceptant et en la mettant en procès.
Tout va bien jusqu'au moment ou Dame Mymyzizou commence à tenir des propos injurieux et diffamatoires envers le lieutenant tels que:" vous avez gouté à mon fruit défendu" ou bien " vous vous achernez sur ma personne"
A ceci vous pouvez ajouter ces dires lors d'un autre procès : "Mais cela ne sera pas pris en compte je suppose puisqu'ici tout le monde est de mèche contre moi!" signifiant bien qu'elle met en doute notre systeme judiciaire et policier et leur équité .

J'appelle le Sieur Morntaur à la barre pour qu'il puisse confirmer ceci.
L'accusé a droit à prendre un avocat.

Fait à Aix le vingt deux Aout Mille quatre cent cinquante cinq.


Première plaidoirie de la défense
Mais c'est que là, vous allez me faire pleurer!!!

Jamais vu aussi pitoyable comme motif de procès!

De surcroît voilà une surprise, notre maire à la barre...témoin d'Alastor pour son mariage, et attention, garant de son honneur de gentilhomme, oui c'est magnifique, non je n'pars pas défavorisé voyons! On nage en plein délire c'est énorme!

Le pauvre Alastor a eu bobo, et n'est pas assez grand pour régler ses contentieux tout seul, non pas que maintes fois je me suis excusé et je lui ai proposé qu'on s'explique sur ce point... Oserez-vous dire le contraire Alastor? A chaque fois ce dernier a préféré le mutisme, est-ce la trouille ou une réaction enfantine, je ne sais pas, mais alastor aurait pu tout de même régler cela comme le font les grands ou les gens civiques!
C'est vrai cela mérite que toute la provence assiste à cela, après tout si l'humiliation ne vous effraie point...
Je suis déçu des propos de monsieur le maire : où voit-il je cite "des propos d'une grande violence"? Le mot fruit? ou acharnement peut être? Sont-ce des injures? Mais c'est de la justice dont on se fout monsieur le juge!

Monsieur le juge, ce procès est sans fondement, puant de lâcheté et de gamineries du côté de l'accusation!

Réquisitoire de l'accusation

Cette affaire soulève beaucoup d’émotion et les têtes s’échauffent ! Alors revenons à l’essentiel et pour vous éviter une litanie, je ne reprendrai que les propos ayant du sens dans cette affaire. Vous pourrez considérez que ceux non cités, n’ont en effet, comme le présente maître Ingeburge, rien à faire dans ce procès.

Centrons nous sur la diffamation proprement dite qui a conduit à l’ouverture de ce procès.

Maître, revenons sur le sens que vous donnez au terme « diffamation » et je vous cite : « C’est le fait d'attenter à la dignité d'une personne ». Il serait plus juste de dire que le sens premier est celui de porter une accusation à tort, ce qui est bien le cas ici. L’atteinte à la dignité étant un effet secondaire de la diffamation, tout à fait pénible pour celui qui le supporte.

Dans le souci de défendre votre cliente, vous tentez de nous faire croire que le sens des propos de Dame Mymyzizou ont été mal interprétés par le plaignant. Vous allez même jusqu’à nous dire qu’il s’agit de « fruits au premier sens du terme et des fruits défendus d'être vendus sur le marché des villgeois dracénois ! »

Maître Ingeburge, nous n’avons plus 12 ans alors ne tentez pas de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ou alors donnez nous la liste des fruits défendus de vente sur le marché dracénois. *sourit en direction de l’assemblée*

Il y a bien propos diffamatoires à l’encontre d’un homme marié qui de surcroît a des charges au sein de la municipalité et se doit à ce titre de donner l’exemple. Mettre en doute son intégrité publiquement constitue bien un acte diffamatoire.
La moindre des choses serait que Dame Mymyzizou fasse des excuses publiques à Alastor et rétablisse la vérité concernant l’attitude de ce dernier vis-à-vis d’elle.

Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

La défense a appelé Ingeburge à la barre
Voici son témoignage :
* Ingeburge s'approcha de la barre et prit la parole: *
Mademoiselle le Procureur, Monsieur le Nouveau Procureur, Monsieur le Juge et les autres, Maître Ingeburge, je représente les intérêts de Dame Mymyzizou.

Je commencerai pas vous faire part de mon étonnement. Effectivement, on parle ici de diffamation. Mais qu'est-ce-que la diffamation? C'est le fait d'attenter à la dignité d'une personne.
Ma cliente aurait ainsi affirmé que le Lieutenant Alastor aurait goûté à son fruit défendu. Je vous prie de m'excuser, mais je trouve que tout ce monde a l'esprit bien déplacé et plutôt prompt à conclure à des obscénités. Personne n'a demandé à ma cliente de s'expliquer ou de préciser sa pensée. Mais tout de suite on se déchaîne, on se passionne! Le sieur Morntaur parle même de "relations intimes"! Mais pas ma cliente, elle n'a jamais prononcé cela! Mademoiselle le Procureur, vous avez délibérément tronqué ses propos! Monsieur le témoin, un peu d'honnêteté! Relisez bien ce que dit ma cliente au lieu d'être dégoûtants: "ce cher alastor54 qui a gouté à mes fruits défendus...j'ose espérer que vous apréciates! Moi oui en tt cas! Comme quoi la police travaille à Draguignan, elle épie tt ce qui bouge sur le marché, prend le temps de faire ses emplettes et bénéficie de produits pas chers! " Elle parle de fruits au premier sens du terme et des fruits défendus d'être vendus sur le marché des villgeois dracénois! Vous n'avez donc pas honte d'immédiatement penser à des insanités!
Tout ceci est bien mince pour poursuivre une personne pour diffamation.

* Elle fixa l'assistance, pince-sans-rire et poursuivit: *
Oui, les motifs de poursuite pour diffamation sont bien minces car les autres propos qu'auraient tenus ma cliente à savoir " vous vous acharnez sur ma personne" et "Mais cela ne sera pas pris en compte je suppose puisqu'ici tout le monde est de mèche contre moi!" ne sont en aucun cas diffamatoires. Ma cliente suppose mais n'affirme pas. La diffamation est au contraire quelquechose de tranché et de précis.

* Ingeburge sourit: *
Il n'y a rien de diffamatoire là-dedans. Je vous concèderai à l'extrême rigueur que ma cliente a été momentanément paranoïaque mais rien de plus. La paranoïa serait-elle un crime? La paranoïa serait-elle de la diffamation? Non, cent fois, mille fois non.

* Elle fronça aussitôt les sourcils: *
Je déplore que le sieur Morntaur, premier témoin de l'accusation, qualifie les propos de ma cliente de violents. Je ne vois là aucune violence, tout au plus de la provocation mais c'est tout.
Oui c'est bien déplorable que le sieur Morntaur qui se pose en personne digne prononce lui-même des paroles ... comment dit-il? ah oui, des " propos d'une grande violence " car il a quand même pensé se faire justice lui-même et l'avoue sans fard ! C'est effrayant... combien de temps pense-t-il se maîtriser?
Le sieur Morntaur qualifie en outre ma cliente de "vermine". La diffamation n'est décidément pas du côté que l'on croit. Dame Mymyzizou a été jugée, condamnée et a purgé sa peine, il ne faut pas l'oublier.
Et j'ajouterai que le mariage ne saurait être une garantie de bonne moralité car des personnes se disant respectables sont pourtants de fieffés coureurs. Si le mariage était une garantie contre le péché de luxure, cela se saurait.

* Ingeburge conclut: *
Il est déplorable que ce procès ait été lancé. C'est une pure perte de temps car il n'y a rien. Dame Mymyzizou s'est peut-être laissée aller au badinage et à la provocation mais de là à porter plainte!
Il n'y a pas de diffamation ici car il n'y a pas de propos diffamatoires. Et comme il n'y a pas de propos diffamatoires, la plainte devient sans fondement.
C'est pourquoi je demande la relaxe pour Dame Mymizizou, ni plus, ni moins.

* Ingeburge retourna à sa place. *

L'accusation a appelé Morntaur à la barre
Voici son témoignage :
*Morntaur s'avanca à la barre*

Bonjour votre honneur je suis ici pour donner foi aux allégations d'Alastor54, ici présent.

Tout d'abord concernant les accusations de mymyzizou, je n'ai pas besoin de les attester vu qu'elles sont dans le minutes de procès aux mains de la justice, cependant je confirme quand même qu'elle a tenu les propos rappelés à l'instant par le procureur, propos d'une grande violence et qui insulte le travail et l'honneur du Lieutenant de police Alastor.

Concernant la défense d'Alastor, la police de Draguignan n'a fait que son travail qui est de poursuivre les malandrins auteur de méfaits. Je tiens à préciser que si cela n'avait tenu qu'à moi, j'aurais pris la tête d'un groupe d'homme d'armes et nous serions aller néttoyer manu-militari les alentours de Draguignan de cette vermine de brigandeur, mais nous avons respecté la loi. Alors qu'elle cesse ses vaines accusations d'harcelement...

Concernant ses allégations de relations intimes entre elle et alastor...on voit bien là qu'il s'agit de coups de griffes d'un animal qui se sait piéger...Alastor n'a jamais eu de relations ou envie de relations plus que judiciaires avec la prévenue. Il est d'ailleurs marié. Et ayant été son témoin de mariage, je suis garant de son honneur de gentilhomme.

Voici mon témoignage, monsieur le juge.